Naïo Technologies développe et commercialise des robots agricoles, viticoles et des outils électriques pour aider les exploitants à désherber, biner et récolter les fruits de leur travail en toute sérénité. Des robots conçus pour assister les agriculteurs dans leurs tâches quotidiennes afin d’alléger la charge de travail et d’optimiser la rentabilité des exploitations tout en limitant l’impact environnemental.

Attention, les robots débarquent dans nos vignes ! Plutôt une bonne nouvelle si l’on veut bien oublier, un tant soit peu, l’image archaïque de la sacro-sainte symbolique du vendangeur, le dos voûté, qui passe des heures à ramasser son raisin, désherber… bref, chouchouter sa vigne mais à quel prix ! Oui, dans ce XXIe siècle déjà bien entamé, les robots sont nos amis. Ceux de Naïo Technologies en tous cas tendent à prouver que ce progrès-là ouvrent des perspectives raisonnables économiquement et résolument efficaces en terme de pénibilité. Voilà cinq ans que l’entreprise toulousaine, basée précisément à Escalquens (Haute-Garonne), multiplient les récompenses parce qu’elle fait preuve d’une créativité rare et qu’elle mène à bien tous ses projets de robotique.

Des outils autonomes au service des exploitants

Naïo Technologies, c’est tout d’abord l’histoire de la rencontre de deux ingénieurs en robotique, Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, qui ont voulu apporter de réelles solutions à l’agriculture d’aujourd’hui grâce aux nouvelles technologies. Leur objectif : « Participer concrètement à l’agriculture durable tout en réduisant la pénibilité du travail grâce à des outils autonomes au service des agriculteurs, maraîchers et producteurs ». Au fil des années, les cofondateurs de Naïo Technologies se sont entourés d’une équipe et d’actionnaires partageant leurs convictions et comprenant les enjeux de la start-up. Naïo Technologies, c’est désormais une aventure humaine et technologique forte, empreinte d’un souci permanent pour la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) qui guide leurs décisions : aider durablement des agriculteurs en respectant leurs clients, salariés, fournisseurs, l’environnement et la société civile dans son ensemble. C’est dans cet esprit que l’entreprise toulousaine conçoit et commercialise aujourd’hui des robots électriques autonomes qui désherbent et assistent les agriculteurs dans leur travail quotidien.

Le robot Ted (crédit photo : Tien Tran).

Des robots pour des cultures spécifiques comme la vigne

Et l’avenir sourit à Naïo Technologies. « Grâce à notre troisième levée de fonds, nous développons à présent des robots pour les grandes cultures légumières et pour des cultures spécifiques comme la vignes, explique le directeur commercial, Matthias Carrière. Nous renforçons notre département commercial et recrutons des ingénieurs pour continuer l’effort d’industrialisation, le travail sur l’autonomie des robots et le développement national et international». D’ici à 2018, la jeune entreprise souhaite développer commercialement les robots pour les cultures industrielles, avec la mise sur le marché de nouveaux robots pour les grandes cultures légumières et les vignes. « Mais nous souhaitons toujours garder en tête notre objectif principal : proposer aux agriculteurs des outils innovants pour les aider dans leurs tâches quotidiennes tout en respectant l’environnement, grâce aux nouvelles technologies », ajoute Matthias Carrière. À terme, l’idée est que le plus grand nombre ait accès à une nourriture saine, abondante et respectueuse de l’environnement ! Aussi, le financement assurera également le travail de RSE déjà engagé depuis 2013 en collaboration avec le cabinet Palanca : analyse du cycle de vie, sélection des fournisseurs, et optimisation RSE du produit.

Après Oz et Dino, voici Bob et Ted

Après avoir lancé en 2014 le premier petit robot de binage des cultures maraîchères Oz et, il y a peu, le Dino, dédié aux grandes exploitations, Naïo Technologies se veut encore plus présent auprès de la filière vitivinicole avec les robots désherbeur, Bob, et enjambeur, Ted.

Le désherbage avec Ted (crédit photo : Tien Tran).

Robot désherbeur Bob. Pour répondre aux problématiques spécifiques des vignobles étroits et des pépinières, un robot à chenilles équipé de moteurs puissants a été développé : le robot Bob. Après plusieurs essais de prototypes sur le terrain, Naïo Technologies a pu présenter son robot viticole à chenilles Bob. L’objectif de Bob est d’aider les viticulteurs et pépiniéristes à améliorer leurs conditions de travail, en automatisant des tâches comme le désherbage et le travail du sol superficiel. Bob se guide dans des situations de reliefs / pentes et à plat. Il travaille l’inter-rangs avec des outils de binage (socs, cultivateurs), mais également sous/sur le rang avec des inter-ceps passifs (lames, doigts bineur). Des outils actifs sont également en cours d’étude.

Robot enjambeur Ted (crédit photo : Tien Tran).

Robot enjambeur Ted. Avec ce nouveau robot enjambeur viticole, Naïo Technologies cherche à aider le secteur viticole en utilisant les nouvelles technologies pour des projets innovants. « Notre objectif principal est d’améliorer les conditions de travail des vignerons et des viticulteurs tout en respectant la nature et l’environnement », indique encore Matthias Carrière. Le robot enjambeur viticole multifonctionnel est actuellement en cours de réalisation. Un prototype est né, sa fabrication en série devrait intervenir dès 2018. Une vraie révolution car un seul robot pourra entretenir une surface d’environ 25 hectares en une semaine soit 4/5 hectares par jour. Sa tâche principale est le désherbage mécanique des adventices sous le rang mais Naïo technologies envisage d’intégrer d’autres fonctionnalités à ce robot encore en développement : tonte, effeuillage, rognage, etc. Le progrès est en route avec ce projet collaboratif, co-financé par la Région Occitanie, avec l’IFV, centre technique de la vigne et du vin, et le LAAS-CNRS, laboratoire de recherche en robotique à Toulouse.


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Naïo Technologies

Note de la rédaction VINSEO : Nous souhaitons la bienvenue à Naïo Technologies qui nous a rejoint en 2017.
Publié le 30 août 2017

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