Pont entre la recherche et l’industrie, le CEA Tech met à disposition des PME son savoir-faire pour accélérer leur compétitivité. Cette branche du CEA est implantée en partie en Occitanie depuis 2013 (à Toulouse), et possède également un bureau montpelliérain depuis 2016. Responsable des partenariats industriels, Grégoire Mariau met en relation chercheurs et entreprises pour développer des innovations technologiques en fonction des besoins du marché.

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur les missions de CEA Tech ?

Parmi les 20 000 salariés du CEA, la moitié est dédiée à la recherche dans le nucléaire militaire et civil. Au sein de cet organisme dédié au service de l’Etat, une partie recherche technologique est dédiée aux entreprises. 5 000 chercheurs travaillent dans la recherche appliquée dans des laboratoires dédiés auxquels les entreprises peuvent confier une partie de leur R&D.

Il existe trois instituts de recherche basés sur le territoire français à Grenoble, à Saclay et en Occitanie. Le LETI, spécialisé dans l’Intelligence artificielle, les micro et nanotechnologies et leur intégration dans les systèmes. Le LITEN, qui est consacré aux énergies nouvelles et travaille sur les nanomatériaux, les batteries, le solaire ou l’hydrogène. Le troisième, le LIST, est réservé aux systèmes numériques intelligents, la réalité augmentée, l’IA, la blockchain, ou encore la robotique.

 

Quelles sont les applications possibles dans le monde viti-vinicole ?

Dans le secteur de la vigne et du vin, les innovations technologiques vont porter sur les problématiques énergétiques, le bilan carbone, la robotisation de tâches agricoles, permettant notamment de répondre à la difficulté de recrutement sur certains métiers et aux normes RSE, par exemple avec des exosquelettes. La recherche peut également porter sur des innovations qui utilisent la géolocalisation, ou encore des matériaux nouvelle génération pour fabriquer des batteries et des outils électriques.

Nous avons par exemple développé une nouvelle interface de commande de tracteurs avec le groupe AGCO (constructeur des marques Valtra, Fendt, Massey Ferguson). Pour Diam bouchage, nous avons travaillé sur la détection des défauts de bouchons.

Nous pouvons développer des capteurs de suivi de la fermentation alcoolique, faire du traitement de données de tout type.

Nous sommes également capables de travailler sur des thématiques comme celle de la maturité d’une plante avec de l’analyse d’images.

Toutes ces technologies vont par ailleurs permettre d’optimiser la consommation énergétique.

 

© Guilly / CEA

Quel est le profil de vos partenaires ?

On s’adresse clairement aux équipementiers, aux fournisseurs des vignerons. CEA Tech est un organisme de recherche. Nous sommes des technologues, pas des œnologues. Notre mission est d’écouter les problématiques et de proposer des solutions technologiques aux entreprises qui souhaitent faire de la recherche et du développement pour améliorer leurs outils. Nous pouvons apporter notre savoir-faire dans tous les secteurs d’activités.

 

Accompagnez-vous les porteurs de projets dans les démarches de financement ?

Effectivement, il existe tout un écosystème qui permet de porter les projets d’innovation : BPI France, la Région, l’Europe… J’accompagne les partenaires industriels à travers cette jungle que nous connaissons bien pour qu’ils puissent financer leurs projets.

 

Pourquoi avoir adhéré à Vinseo ?

Nous sommes adhérents de longue date. Le CEA Tech souhaite aller à la rencontre des acteurs industriels pour faire connaître ses possibilités de développements technologiques.

 

CEA Tech
Grégoire Mariau
06 16 77 07 59
gregoire.mariau@cea.fr

www.cea-tech.fr

 

Vous connecter avec vos identifiants

Vous avez oublié vos informations ?