Le directeur d’Agrosud revient sur 2018 et évoque les perspectives pour 2019…

Quelles sont vos nouvelles stratégies dans le domaine de la protection de de la vigne et ce, dans le contexte des nouvelles réglementations ?

Les entreprises du réseau Agrosud ont anticipé l’évolution actuelle de la réglementation en investissant dans la création d’Agrosud développement et d’Agro XP (lire aussi ci-dessous). Ces outils d’expérimentation qui sont certifiés BPE (donc un haut niveau d’expertise agronomique) ont permis la mise au point d’itinéraire alternant le biocontrôle et la protection de synthèse. Nous avons mis en marché par exemple 31 000 hectares par confusion sexuelle.

Comment vont réagir les distributeurs de phyto ?

Pour le réseau Agrosud, nous allons continuer à accompagner nos clients dans leur démarche de production. Les itinéraires sont nombreux : la nutrition, les biostimulants, l’irrigation, le biocontrôle et, bien sûr, l’accompagnement du réglementaire qui est de plus en plus complexe.

Quels enseignements peut-on tirer du millésime 2018 sur le long terme ?

2018 se caractérise par la nécessité d’avoir une expertise agronomique. Le mildiou, du fait d’une météorologie particulièrement favorable, a fait des dégâts importants (lire aussi ci-dessous). Nous avons accompagné nos clients vignerons et viticulteurs d’abord avec l’outil Epicure, développé en partenariat avec l’IFV, qui nous a permis d’évaluer globalement et localement l’importance du niveau de potentiel de la maladie. Les experts techniques du réseau et les délégués Agrosud développement en particulier ont pu au travers d’échanges , de synthèses et d’avertissements sensibiliser nos clients du risque encouru. Nos clients, en complément de leur propre expertise, ont pu maîtriser un risque fort et obtenir une récolte en quantité et de bonne qualité.

De quelle manière accompagnez-vous les clients ?

Notre objectif est d’accompagner les clients dans leur démarche de production et de leur apporter des solutions intégrant les attentes environnementales (biocontrôle et biostimulants) : les outils, Epicure pour les OAD, Précomobile, pour le réglementaire, et l’agronomie. Les résultats techniques et les itinéraires pertinents ont caractérisé le printemps 2018 avec le mildiou.

Quelles sont vos perspectives pour 2019 ?

Pour 2019 , les mêmes fondamentaux. Les problématiques techniques et agronomiques sont certes différentes à chaque campagne, mais la méthode reste la même pour apporter des solutions à nos clients.

EN QUELQUES CHIFFRES

Agrosud développement : c’est 819 essais en 20 ans. En 2018, c’est 22 essais « vigne », « arbo » et « grandes cultures » ; 65 % avec référence bio / biocontrôle ; 51 modalités  bio / biocontrôle évaluées.
Agro XP (changement d’organisation en 2007) : c’est 746 essais depuis 2007 ; 3 472 applications ; 19 005 modalités traitées = 65 058 parcelles ; 2 802 notations ; 7 617 interventions.
Les produits bio et biocontrôle : 412 000 hectares en biocontrôle ; un hectare sur six utilise un produit de biocontrôle ; 60 % des volumes mis en marchés par Agrosud sont des produits utilisables en « agriculture biologique » (AB), soit 4 400 tonnes ; 31 000 hectares de confusion sexuelle « vigne » et « arboriculture » ; 26 % du chiffre d’affaires produits AB ou biocontrôle.

Une année 2018 caractérisée par le mildiou de la vigne

Le mildiou, particulièrement virulent du fait des conditions climatiques très favorables, a provoqué d’importants dégâts quantitatifs et qualitatifs qui mettent en péril des exploitations.
La situation a été contrôlée grâce à :

  • l’expertise des CAP ;
  • des outils d’aide à la décision (OAD) performants ;
  • une présence dans le vignoble ;
  • la préconisation ;
  • la disponibilité de produits de protection des plantes performants.

 

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AGROSUD

Publié le 5 janvier 2019

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