Né fin 2008 à Montpellier, Abso Conseil s’est fortement développé notamment via l’implantation de bureaux sur Paris début 2012 et sur Lyon en 2017. Son ambition est double : devenir une référence sur le marché de l’étude et du conseil au plan national, et offrir à ses collaborateurs un parcours valorisant, reconnu sur le marché et avant tout humain. Rencontre avec le fondateur et directeur du développement d’Abso Conseil, Frédéric Volle…

Pouvez-vous nous présenter votre cabinet Abso Conseil ?

J’ai créé Abso Conseil en janvier 2009, après avoir travaillé 11 années comme consultant chez EY (l’un des plus importants cabinets d’audit et notamment d’audit financier au monde). Nos métiers sont les suivants : études (de marchés, de filières et de territoires) et conseil (stratégie et accélération commerciale). Nos clients : les start-up, les PME et les collectivités. En mai 2017, Abso Conseil, avec ses 20 collaborateurs et ses 2 implantations (à Montpellier et à Paris), a rejoint deux autres TPE (Optinnove et Technofi) pour fonder un groupe d’une cinquantaine de consultants spécialisés dans le conseil en innovation (étude de marché, accélération, financement CIR/CII, montage de projets européens, etc.). En 2018, le groupe est baptisé Dowel et accélère son développement avec des implantations stratégiques dont je m’occupe ; à Lyon, qui a vu le jour en octobre 2017 et à Nantes, qui est prévu pour septembre.

Quel est votre niveau d’implication dans la viti-viniculture ?

Depuis 1998, chez EY puis au sein d’Abso Conseil, j’ai d’abord participé à de nombreuses études au plan international (veille concurrentielle, études de marchés), national (France Agrimer) et régional (interprofessions). En parallèle, nous avons accompagné des entreprises (coopératives et négoces) sur des missions de stratégie et d’alliances. Enfin, j’ai toujours travaillé, depuis 1998, pour des start-up (issues notamment de Sup Agro Montpellier). Cette activité « innovation » s’est très fortement développé depuis quelques années. Nous contribuons, à notre échelle, à l’essor de la WineTech (lire ci-dessous), en accompagnant de beaux projets ici, en région, mais également partout en France.

Née en France en 2016, la WineTech s’est rapidement étendue à de nombreux autres pays. Des start-up de toutes nationalités ont rejoint le mouvement pour créer ensemble la première coordination mondiale des entreprises qui innovent dans le secteur du vin. Près de 70 entreprises en font désormais partie.

 

Vous avez inauguré en novembre 2017 un Mas numérique. Pour quels besoins ?

Nous avons été invité à cette inauguration avec un grand plaisir. Nous avons en effet conduit un travail à la demande de la Région, des entreprises et de SupAgro. Il s’agissait d’abord d’élargir le premier cercle d’entreprises en veillant à la cohérence stratégique de l’ensemble et en recherchant une gouvernance crédible. D’un point de vue technique, il s’agissait de proposer un réel « démonstrateur » des technologies développées par les entreprises et les start up. Je pense que cette initiative de Mas numérique est un succès. Elle trouve un écho dans d’autres régions, dans le Bordelais notamment, qui développent également des « démonstrateurs ».

Vous avez cru, dès 2006, au cluster VINSEO. Comment cela s’est-il passé à l’époque ?

Jean Maury (ex-Région Languedoc-Roussillon) et Michel Morin (ex-Drire Languedoc-Roussillon) ont eu cette idée un peu bizarre en 2005 de faire faire une étude sur les fournisseurs et les équipementiers de la filière viti-vinicole régionale. J’ai travaillé, avec EY France, sur cette étude en 2006 et elle a permis en effet de mettre en évidence, pour la première fois, l’importance de cette filière et son relatif dynamisme. Oui, nous avons poussé quelques chefs d’entreprise à ne pas rester au stade du diagnostic et nous avons préconisé le lancement d’un cluster qui allait devenir VINSEO.

Quel est l’avenir, pour vous, d’un tel cluster comme VINSEO ?

Je crois beaucoup à la force et à la dynamique des clusters à conditions qu’ils soient adossés à des vraies stratégies de filières ou de territoires. Les collectivités peuvent impulser des dynamiques, mais la force d’un collectif d’entreprises et d’entrepreneurs est indispensable pour accélérer des projets en les faisant aussi s’adapter, de manière agile, aux évolutions de l’environnement (marchés, concurrence…).

CONTACT

Abso Conseil (à Montpellier)

  • Immeuble Blue d’Oc, 120 rue de Thor, 34 000 Montpellier. Téléphone : 04 67 15 80 42.
  • Web : http://www.absoconseil.com

Publié le 5 mars 2018

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