Le digital au service du restaurant : Coena propose une carte des vins interactive et toujours actualisée pour mieux gérer son stock en temps réel et gagner du temps sur son inventaire. Bienvenue dans un monde nouveau !

Dans un restaurant, la sacro-sainte carte des vins a un double usage : elle permet au client de faire un choix et au restaurateur de mettre en avant sa cave et de tenter d’inciter le client à passer commande. La plupart du temps, cette carte peut prendre l’apparence d’une ardoise placardée au mur, de fiches cartonnées reliées par une ficelle ou de véritables grimoires de plusieurs dizaines de pages. A l’heure du digital, Guillaume Runser et toute son équipe de Coena ont décidé d’apporter une touche résolument moderne dans un milieu parfois trop suranné en proposant une carte des vins interactive.

« Avec Coena Digital Menu, les clients d’un restaurant ou d’un hôtel peuvent ainsi découvrir sur une tablette numérique type Ipad les références de vin par région, par couleur ou encore par profil dégustatif en plusieurs langues », explique Guillaume Runser, le fondateur et PDG de Coena, start-up digitale dont le siège social est à Tournefeuille (près de Toulouse). L’objectif est double : aider les clients restaurateurs et chaînes d’hôtels à augmenter leur chiffre d’affaire tout en réduisant leurs coûts grâce aux nouvelles technologies dans le domaine du digital.

 

Un abonnement à 15 euros par mois

« L’origine du concept, ajoute cet ingénieur de formation qui a passé l’essentiel de son parcours professionnel au sein du groupe Hewlett-Packard, est née de deux constats partagés avec des professionnels de l’hôtellerie-restauration. Le premier est que la solution la plus courante pour développer le chiffre d’affaires est d’augmenter le nombre de tables, alors qu’il semble plus pertinent d’augmenter le montant de l’addition moyenne. Le second est que les professionnels de ce secteur ont le sentiment d’avoir été dépossédés des données concernant l’expérience client, car ces informations sont captées par quelques sites spécialisés. »

Cette communication est fondée sur l’utilisation de tablettes numériques acquises par l’hôtellier-restaurateur, Coena étant rémunéré par un abonnement mensuel (qui démarre à 15 euros). En ce qui concerne la mesure de la satisfaction du client, la startup propose de collecter les informations au moment du règlement de l’addition, de façon anonyme (qualité du repas, du service et des vins). Pour être en conformité avec le RGPD, Coena informe les clients qui laissent leurs cordonnées quelles utilisations en seront faites (principalement des envois d’e-mails pour les notations extrêmes). Ces données permettent aux restaurateurs de « corriger de tir », dans le cas où un plat du jour n’est du tout apprécié, par exemple, ou si le service était anormalement long tel ou tel jour.

Tordre le cou aux idées reçues

L’idée est ingénieuse, il faut bien l’avouer, mais elle ne manque pas de générer des idées reçues. La première d’entre elles : “Une telle carte des vins peut remplacer un sommelier”. “Ce serait un peu comme si la calculatrice aurait remplacé l’ingénieur, répond Guillaume Runser. Bien au contraire : une carte des vins sur tablette, c’est l’assurance d’une carte des vins toujours actuelle (plus de soucis de vins qui ne sont plus en stock, de millésime incorrect, ou de prix incorrect), donc du temps en plus pour le sommelier avec les clients. C’est aussi un outil convivial pour accompagner l’histoire d’un vin avec les photos du domaine et du viticulteur. Enfin, c’est une solution de gestion hyper performante permettant aux sommeliers de mettre en avant leur sélection personnelle à chaque saison tout en ayant une vue en temps réel de leur stock – et ainsi gagner de 1-2 semaines sur l’inventaire.”

Et concernant la relation avec le client ? “Une carte des vins sur tablette reste avant tout une modernisation de sa carte des vins actuelle, insiste le PDG de Coena. Le format de la tablette et ses fonctionnalités permettent d’offrir à ses clients une expérience unique et interactive de découverte de ses références. Elles attirent l’attention de ses clients et éveillent leur curiosité, qui va déboucher sur une conversation avec le sommelier ou serveur. Il n’y a donc aucune déshumanisation, bien au contraire : elles déclenchent le dialogue.”

 

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